Fumuj, groupe tourangeau. C'est souvent comme ça qu'on commence quand on présente le groupe. Comme si c'était quelque chose à retenir. Pourquoi ? Parce qu'influencés par Ez3kiel ? Ça c'était avant. On remet les compteurs à zéro ? Riffs electriques et ultra accrocheurs, synthés saturés et batterie digne du metal, Fumuj poursuit son évolution...
Ailleurs
trip-hop.net
Les tourangeaux ont quelques peu délaissé le dub, et se sont retrouvés autour d'un savant mélange de rock, d'électro et de hip-hop. Il suffit d'écouter " Play or die " ou " Liar " pour se rendre compte du cap franchi. Ça pulse dans tous les sens, à coups de riff limites métal, et de sirènes analogiques grasses et distordues. Un moment d'énergie pure !
theatredubruit.com
Un graphisme qui en jète encore plus, un son beaucoup plus rythmé et un mixage soigné sont quelques-uns des éléments qui relèvent le niveau de cet album. Beaucoup plus de mélodies sont venues embellir les compositions et donnent un aspect plus entrainant à chaque morceau.
mowno.com
“Drop a Three” est d’une efficacité féroce (l’imparable “Liar”), à défaut de sonner neuf. Sur la longueur, le disque a le souffle court (”React”, “Release The Beast”), l’atout se transforme donc rapidement en boulet, nous coule sans ménagement dans les profondeurs du crossover de la fin du 20ème siècle.
Chez Watt
Finalement, tout le monde s'accorde sur un point : cet album est efficace et fonctionne instantanément. Le débat semble se situer ailleurs.
Pour les avoir vus en live, avec leurs cheveux qui ont bien poussé, on ne peut être que saisis par l'energie dégagée... Ces rythmiques lourdes et sautillantes, ces textes engagés, ce chant hip hop... bon sang mais... Rage against the machine ! Oui, on est en plein dans les années 90, Fumuj mélange RATM, Prodigy et Cypress Hill. Aujourd'hui on ne sait même plus classer ce genre mais "à l'époque" on aurait simplement appelé ça de la "Fusion". En 2010, au beau milieu du revival 80, où les synthés fades et déprimants sont au sommet de la hype, ça fait plaisir de retrouver cette atmosphère. Le plublic de la goutte d'or le 16 novembre dernier ne s'y est pas trompé ; restant totalement insensible aux gesticulations en jean slim et frange option boite à rythme du groupe new wave de la première partie, j'ai nommé Johnny Boy.