Fin Greenall, Tim Thornton, et Guy Whittaker. Fink, c’est eux. Désormais sous le label fraîchement créé avec l’appui de Ninja Tune : R’COUP’D. Hard Believer sortira le 14 juillet. On prend un peu d’avance sur la fête, trop impatients de retrouver la guitare sèche et inventive de Fink.
Ailleurs
Scorepress
Hard Believer est habité par un son rude et une agressivité contrôlée. De morceaux aux superbes introductions, aux boucles hypnotiques qui ne manquent jamais de se terminer en apothéose. Nous avons là une collection de titres magnifiques livrée par un artiste au sommet de sa créativité.
La variété des styles à travers lesquels Fink nous emmène permet d’avoir un bel aperçu de ce que sait faire l’artiste. Malheureusement, on y perd parfois en unité. Si Perfect Darkness était parfaitement cohérent, ce nouvel album, bien que très riche et émouvant, ne réitère pas l’exploit.
Copyright : Tommy N Lance
Chez Watt
On a connu Fink plus discret, sur la réserve. Mais le virage amorcé avec Perfect Darkness se poursuit et semble conduire le mystérieux songwriter vers des titres plus sophistiqués.
A grands renforts de cordes, les morceaux prennent un nouveau souffle. Toujours lent et mélancolique, Fink nous propose une nouvelle bande son pour un jour de pluie à la plage. Au loin, quelques éclaircies pop, une ondée dub, un piano rayonnant et des nappes de violons qui viennent caresser le rivage.
Le panorama est calme mais jamais ennuyeux. A y regarder de plus près, le titre « Looking too closely » tranche tout de même dans le paysage, volontairement plus taillé pour les ondes. Une première. Et si c’était l’album qui sortait le groupe de son anonymat de Ninja ?